Numéro 2 régional

LE FEU SOUTERRAIN

Relire l’histoire du bassin de Decazeville permet de souffler sur les braises incandescentes qui brûlent notre mémoire et font écho au monde d’aujourd’hui ; celui qui exploite toujours et encore les hommes et les femmes en les réduisant à leur force de travail. Ce récit est issu d’un entretien avec Michel Herranz, président de l’ASPIBD (1) réalisé à Decazeville à l’été 2020.

 

Il y a 400 ans, Decazeville est désertique. Dans ce coin de l’Aveyron, il n’y a aucun village, aucune maison, seul le petit château du comte Lasalle domine la montagne. Le charbon y est exploité artisanalement, proche de la surface ou à flanc de coteau, puis exporté par gabarres fluviales jusqu’à Bordeaux. En France, l’arrêt de 1744 supprime la liberté laissée aux propriétaires des sols d’exploiter des mines de « charbon de terre » sans autorisation, en dictant des mesures techniques précises pour les exploitations souterraines. Les mines de houille sont ainsi placées sous le régime de concession par l’État. La loi du 10 avril 1810 entérine le passage à l’exploitation intensive des minerais à grande profondeur. L’essor des grandes compagnies capitalistes se fait au détriment des petits propriétaires qui en avaient jusqu’alors la jouissance, tandis que l’État perçoit un tribut sur les produits obtenus par les exploitants. En 1824, le Duc Elie Decazes, ancien ministre de Louis XVIII, donne pleins pouvoirs à M Faure, avoué à Villefranche, pour acquérir en son nom toutes les mines et gisements qui pourraient s’offrir dans la région d’Aubin (2). Si le territoire est presque vierge de toute infrastructure, Decazes a de grandes ambitions et souhaite mettre en place une industrie à grande échelle. A partir de 1827, il s’accompagne d’un polytechnicien, Cabrol, ancien capitaine d’artillerie de l’armée napoléonienne, qu’il choisit pour diriger la nouvelle Compagnie des Houillères et Fonderies de l’Aveyron et construire les hauts-fourneaux. Ce dernier écrit le 16 décembre 1929 : « Nous montons nos usines sur une échelle inaccoutumée en France et l’on ne trouverait que deux ou trois exemples en Angleterre. » (3)

Dans le bassin de Decazeville, ainsi nommé en honneur au duc dès 1831, si l’essentiel du travail d’extraction peut s’effectuer à ciel ouvert, une partie du combustible doit être extrait sous terre, parfois à plus de 400 mètres de profondeur. Les souterrains naturels existent mais ne sont pas praticables. Cabrol fait donc creuser des puits qui descendent jusqu’au contact des couches les plus enfouies. Le charbon est d’abord extrait à la pioche, technique abandonnée petit à petit au profit du perforateur permettant d’aller plus loin dans la formation des galeries. Ces dernières finissent par atteindre des kilomètres et des kilomètres, et passent sous la ville qui se construit au fur et à mesure. Lors de ces chantiers, de nombreux ouvriers sont piégés par l’explosion du grisou et l’éboulement de galeries existantes. Une véritable agglomération voit le jour à proximité des usines nouvellement installées, où l’on forge l’acier, et dont l’agrandissement sera exponentiel avec l’arrivée du chemin de fer. En 1850, quinze hauts fourneaux se dressent sur l’ensemble du site. En 1892, débute l’exploitation de « la Découverte », qui va devenir la plus grande mine française à ciel ouvert.

Un terrain propice à la prise au feu

Á la différence des houillères du nord de la France, les premiers mineurs sont des paysans qui descendent dans la mine pour avoir un complément de salaire. Pour nombre d’entre eux, le métier devient ensuite une nécessité, malgré des conditions de travail extrêmement difficiles.

Le matin, ils partent très tôt avec un bout de charcuterie, du pain et du vin dans leur musette. Vingt minutes pour manger, les mineurs doivent s’asseoir à même le sol. Il y a beaucoup de chats dans les galeries à cause de la présence des rats. Pour cette raison, les musettes en tissu sont remplacées progressivement par des musettes en fer.

Les mineurs peuvent descendre jusqu’à 475 mètres de profondeur, se rapprochant mortellement de la chaleur du noyau, et n’ont pas d’autre choix que de travailler pieds et torse nus. La chaleur et les poussières agissent sur leurs corps qui se consume de l’intérieur.

« Mon grand-père était mineur de fond. Il est mort quand j’avais 12 ans à cause de la silicose. . La silice est une pierre grise qui fait énormément de poussière quand on la perce. Cette poussière quand on l ‘avale, se colle sur la membrane des poumons, les alvéoles se paralysent et on ne peut plus respirer. Alors que le charbon, ça se colle, c’est noir, mais ça tient sans empêcher le poumon de fonctionner. Par la suite (presque jusqu’à la fin des mines), les ouvriers utilisaient la perceuse avec une mèche percée qui déversait de l’eau et transformait la poussière de silice en boue qui tombait au sol », raconte Michel Herranz, ancien chef d’atelier des mines de Decazeville (4).

Pour que les ouvriers puissent respirer, de l’air est envoyé à chaque extrémité des galeries : il y a des souffleries qui ventilent d’un côté, au niveau du puit où descendent les ouvriers, et l’air ressort de l’autre, au niveau du puits où ils remontent. L’air qui circule active la combustion du charbon qui s’enflamme en présence de la pyrite. Á cela s’ajoute la présence potentielle du grisou (5). Pour parer au risque du feu souterrain, il faut éviter de creuser dans les galeries grisouteuses, nombreuses dans la région. Le dernier coup de grisou date de 1957 : il a sans doute été provoqué par une cigarette, les lampes à grisou n’ayant pas détecté sa présence. Huit corps calcinés qui ont été évacués de la mine (6).

Michel Herranz poursuit : « Avant le projet de cinéma à la sortie de la ville, on a voulu construire une grande surface et en creusant, on s’est rendu compte que ça fumait du sous-sol… Ça brûlait en fait. Un expert est venu faire du carottage et quand il a enfoncé l’appareil, celui-ci chauffait en surface : c’était le feu souterrain. Le grisou est un gaz inflammable composé à 90 % de méthane. Il s’échappe des pierres et devient explosif en présence d’une source de chaleur (comme la pyrite, un feu ou un autre gaz). C’est une explosion qui dégage une énorme poussière et étouffe bien souvent les mineurs avant que la galerie ne prenne feu. La lampe servait de guide, la flamme faisant office de détecteur. Elle a été remplacée, dans les dernières décennies, par un grisoumètre électronique qui permet de contrôler en permanence la teneur en grisou. »

Près de 300 puits, bures, cheminées sont creusés dans le bassin au cours du XIXème siècle, car les différentes sociétés doivent mettre en place leurs propres puits de recherche, d’extraction et d’aérage. Les premiers puits ne sont pas très profonds, car l’aérage et l’exhaure (évacuation des eaux) posent des problèmes. De plus, le roulage (7) au fond n’autorise pas de grands rendements ni de longs trajets. Plus tard, les manèges à chevaux, les progrès de la machine à vapeur puis l’électrification permettent d’aller de plus en plus loin sous terre. Au XXème siècle, une couche de charbon peut alors être exploitée à partir d’un nombre réduit de puits. Malgré l’évolution des techniques et outils, les conditions de travail restent très pénibles et la moindre étincelle peut rapidement mettre le feu…

L’affaire Watrin

Après l’accord de libre-échange de 1855 signé par Napoléon III, l’industrie aveyronnaise, isolée géographiquement, se retrouve fortement pénalisée par la concurrence du fer anglais. Une période de grande dépression économique commence et les réductions systématiques des salaires génèrent les premiers grands mouvements sociaux. En 1869, à Aubin, commune voisine de Decazeville, 17 mineurs tombent sous les balles de l’armée ; c’est d’ailleurs cette tuerie qui inspirera le poème « Aubin » à Victor Hugo.

Á Decazeville, une première grève en 1878 est jugulée et aboutit au licenciement de 350 personnes.

C’est après cet épisode qu’entre en scène Jules Watrin, un ingénieur en métallurgie lorrain, nommé sous-directeur des Houillères et fonderies de l’Aveyron. D’une main de fer, il réduit fortement les salaires et en prélève également une partie en faveur d’une société coopérative de consommation qu’il a créée afin de contrôler les dépenses des mineurs et de leurs familles : « Plus l’ouvrier mineur et sa famille se serrent le ventre, rognant sur le pain, rognant sur la viande, plus la Compagnie cisaille les journées. C’est elle qui paie directement l’économat (coopérative), par des prélèvements pratiqués sur le salaire les sommes dues par l’ouvrier. Si bien qu’il arrive que des pères de famille restent des mois sans voir la couleur d’une pièce d’argent. Si bien que de pauvres femmes doivent s’endetter de viande et de pain à l’économat pour revendre pain et viande afin de pouvoir payer le loyer », analyse Alexandre Zévaès, député du Parti Ouvrier quelques années plus tard (8). Le 26 janvier 1886, une grève éclate et plus de 2000 ouvriers cessent le travail. Les revendications sont les suivantes : salaire de la journée de travail fixé à 5 francs pour les mineurs, boiseurs et piqueurs, 3,75 pour les manœuvres ; journée de travail réduite à huit heures pour cause des mauvais airs et feux de la mine ; aucune sanction contre les délégués de cette grève ; réintégration des grévistes de 1878, travail des ouvriers payé toutes les quinzaines, départ du sous-directeur (9).

Jules Watrin refuse de négocier. Il est alors sifflé et hué par la foule, et prenant peur, il sort de la mairie où ont lieu les négociations et se réfugie dans un bâtiment annexe. Une échelle est dressée, la fenêtre brisée et l’ingénieur Watrin est frappé, défenestré puis achevé par la foule qui compte en son sein de nombreuses femmes et filles de mineurs arrivées en renfort, rages de colère.

La compagnie minière en appelle à l’armée qui mène des rondes, baïonnette au canon pour faire régner l’ordre. La cavalerie et l’infanterie occupent la ville et les puits. Les arrestations se multiplient. Le 29 janvier, le travail reprend après quelques promesses d’amélioration venant de la direction qui compte sur l’armée pour faire respecter la discipline par la terreur mais ne tient pas pour autant ses promesses. Le 25 février, suite à une nouvelle décision de diminution du salaire global des ouvriers, le refus du paiement à la quinzaine et le maintien en place de l’ingénieur Blazy, allié de Watrin, la grève reprend. Le 27 février, tous les grévistes sont licenciés.

L’assassinat de Watrin et le mouvement de grève ont des répercutions nationales. Si tous les journaux de France relaient « l’affaire de Decazeville », lui donnant ainsi toute sa signification symbolique, cet événement déclenche de vifs débats à la Chambre comme au Sénat. Le député-mineur Basly compare l’assassinat de Watrin avec la prise de la Bastille et interpelle l’assemblée : « Le 14 juillet n’a-t-il pas été illustré par l’exécution des tyrans et des affameurs ? Quelle est la différence avec ce qui s’est passé à Decazeville (10) ?» La presse réactionnaire s’embrase, mais également la presse ouvrière avec des prises de position fortes de Jules Guesde, du docteur Susini, Paul Lafargue et Louise Michel. Celle-ci s’enflamme dans un discours à la salle du château d’eau, à Paris, le 3 juin : « Nous étions endormis, le coup de canon de Decazeville nous a réveillés… La Marseillaise souffle dans l’air. Le peuple se prépare, une fois encore, à sauver le monde… Honneur aux mineurs de Decazeville ! (11) ». Ces différentes déclarations entraînent des condamnations implacables. Guesde, Lafargue, Susini et Louise Michel sont condamnés à 4 mois de prison pour « provocation au meurtre et au pillage ». Ils feront appel à la cour d’assise de la Seine, sauf Louise Michel, qui sera libérée suite à une remise de peine, ses co-accusés ayant été acquittés.

Pendant ce temps, la grève se poursuit en Aveyron. Le journal L’Aveyron Républicain commence la publication en feuilleton du roman de Zola, Germinal. Les gestes de solidarité se multiplient, un wagon de victuailles arrive de Perpignan, les ouvriers et les journaux d’extrême-gauche organisent des souscriptions et des chaussures et des vêtements sont distribués. La grève dure 108 jours et prend fin le 14 juin après une augmentation des salaires concédée par la direction. Cependant, les poursuites contre les grévistes sont maintenues et la fin de ce mouvement coïncide avec l’ouverture du procès Watrin. Du 15 au 20 juin, la cours d’assises de Rodez juge neuf ouvriers et une ouvrière accusé.es de la mort du sous-directeur. L’un est condamné à 8 ans de travaux forcés, trois autres écopent de 5 à 7 ans de prison tandis que les derniers sont acquittés.

De cet épisode historique est né le mot « watrinade » : une révolte sociale accompagnée de violence physique à l’égard de la hiérarchie.

1961-1962 : grandes mobilisations à Decazeville

Á la fin des années 50, le gouvernement de Gaulle décide d’ entreprendre un tournant dans la politique énergétique, avec une baisse globale de la production de charbon française au profit d’un accroissement de l’importation, provenant principalement des houillères allemandes.

En mai 1960, sous l’impulsion de la CECA (12), est présenté officiellement le plan charbonnier prévoyant une réduction drastique de la production française, la fermeture des centres d’extraction insuffisamment rentables et la fermeture des mines de fond aveyronnaises est envisagée pour 1965. Le 20 novembre, une manifestation d’ampleur réunit 6000 personnes à Rodez. Sur ce territoire où près des deux tiers des emplois du bassin sont concentrés dans l’industrie, la peur est grande : pour plus de 2000 mineurs, des mises à la retraite anticipées, des mutations ou encore des licenciements se profilent.

Le 18 décembre 1961, huit mineurs sont licenciés à Decazeville, les premiers d’une vague de 270. C’est l’étincelle qui embrase le bassin. Le comité intersyndical constitué depuis 1958 est déjà très actif et le 19 décembre, il décide la grève illimitée pour manifester son opposition à ces départs. Les 2233 mineurs en exercice, au fond ou à ciel ouvert, se mobilisent très majoritairement. Pour empêcher toute reprise, ils sont près de 1500 à occuper les galeries souterraines de la mine, à 300 mètres sous terre. Le 25 décembre, Le Monde titre « Les mineurs de Decazeville toujours en grève s’apprêtent à passer Noël au fond des puits » (13). Par cette action, ils exigent l’abrogation du plan charbonnier et le maintien de la production dans l’Aveyron. Ils consentent à une diminution d’effectif par des départs en retraite ou sur la base du volontariat mais refusent de partir travailler ailleurs.

Les mineurs sont convaincus qu’au nom du progrès économique se met en place une politique implacable dont ils sont les victimes. Le comité intersyndical tient une conférence de presse le 3 janvier 1962 : « Il est impensable que les conséquences d’une reconversion économique qui doit, prétend-t-on, profiter à l’ensemble de la nation, soient supportées par les travailleurs de la mine. » Le gouvernement tente de circonscrire l’image de la grève à son coté corporatif et revendicatif. Dès la première manifestation, le jeudi 21 décembre, toutes les catégories sociales et toutes les générations arpentent massivement les rues de Decazeville avec de grandes banderoles affichant leurs inquiétudes : « le bassin ne périra pas » ou « vivre et travailler au pays ».

Dès le 28 décembre, les 13 mairies des cantons miniers et leurs services municipaux sont en grève. Le 1 janvier 1962, à la suite d’une réunion à Rodez, ce sont plus de 230 maires du département qui démissionnent, entraînant leurs municipalités dans la grève. Les femmes des mineurs s’organisent également en comité pour s’entraider, cantiner, répartir le charbon aux foyers et soutiennent aussi directement la grève en participant à des réunions d’information, aux manifestations ainsi qu’aux délégations qui se rendent à Rodez et à Paris. Les artisans et les commerçants qui craignent aussi le déclin du bassin soutiennent les mineurs par des dons en nature et la mise en place de facilités de paiement. Les agriculteurs apportent des pommes de terre en camion et participent aussi aux manifestations.

Le 8 janvier, une grève générale de vingt-quatre heures est organisée dans l’Aveyron : 30 000 manifestant·es défilent de nouveau dans la ville. Malgré l’ampleur de la mobilisation, le gouvernement exige la reprise du travail, l’évacuation du fond et la fin de la grève. Le mouvement s’étend alors à l’ensemble de la région et le 26 janvier, ce sont 50 000 personnes (soit un cinquième de la population aveyronnaise) qui manifestent à Decazeville et le même jour, ils et elles sont 7000 à Albi et 3000 à Millau, pour affirmer leur soutien aux grévistes. L’élan de solidarité dépasse l’échelle nationale et les dons arrivent du monde entier.

Le gouvernement refuse toujours de dialoguer. 270 volontaires proposent alors une grève de la faim. Le tirage au sort a lieu sur le carreau du puit central (14) : vingt d’entre eux la commencent le 5 février, à la salle de l’Amicale laïque. La population, touchée par cet acte, intensifie son soutien par sa présence au puit, un ravitaillement régulier et la transmission du courrier.

Le 12 février, six grévistes de la faim, suivis de cinq autres le lendemain, sont transférés à l’hôpital dans un état critique. Cette action s’arrête alors mais elle aura été décisive pour contraindre le gouvernement à dialoguer enfin avec le comité intersyndical, le 15 février à Rodez. Sans grand succès, puisque la poursuite de la grève est actée juste après cette discussion. Á ce stade de la lutte, la fatigue se fait sentir, les divisions entre les différents syndicats se font criantes. Le bras de fer s’achève le 20 février 1962, après 66 jours de grève. La reprise du travail trois jours plus tard a un goût amer puisque l’objectif n’a pas été atteint. Les mineurs partent avec la promesse de conditions de départ plus avantageuses et l’espoir que le gouvernement prenne des mesures susceptibles de favoriser l’implantation d’industries nouvelles dans la région de Decazeville.

L’extraction de charbon des mines de fond cesse trois ans plus tard, engageant des mutations, licenciements et départs en retraite, comme prévu initialement. Seule l’exploitation houillère de la Découverte, à ciel ouvert, se poursuivra après 1965.

En 2001, cette mine sera la dernière à fermer dans un silence presque total, après 173 ans d’exploitation. Le feu souterrain, lui, ne s’est jamais éteint.

Texte : Céline Picard et Chispa / Images : fond d'archives de l'ASPIBD
1 : Association de Sauvegarde du Patrimoine Industriel du Bassin de Decazeville.

2 : Germinal en Rouergue, Louis Cassiat, auto-édition, Gages, 1987.

NB : Aubin, Cranzac et Firmi et Viviez sont des communes limitrophes de Decazeville, appartenant au même bassin.
3 : Ibid

4 : les témoignages sont issus d’entretiens avec Michel Herranz, qui est également président de l’ASPIBD.

5 : Le grisou, à très faible dose, fait partie de l'atmosphère normale des mines profondes et il se dégage d'autant plus que le charbon est fracturé ou exploité.

5 : L’explosion du puit du Banel demeure inexplicable, Le Monde, 07/09/1957.

7 : Le roulage est le transport des produits depuis le point de chargement jusqu'au puits d'extraction, puis éventuellement, aux ateliers de traitement.

8 : Idem note 1

9 : www.souquieres.fr/Info/decazeville

10 : Idem note 1

11 : Le 25 septembre 1886 : comparution pour « provocation au meurtre et au pillage », Paris-luttes.info, 25/09/2020

12 : La CECA est la Communauté Européenne du Charbon et l’Acier

13 : Les mineurs de Decazeville toujours en grève s’apprêtent à passer Noël au fond des puits, Le Monde, 25/12/1961

14 : Un carreau de mine regroupe l’ensemble des installations de surface nécessaires au fonctionnement d’une mine.

Sources Complémentaires :

Lucien Mazars, Terre de Mine, Bassin d’Aubin-Decazeville, autoédition, 1984.

www.matthieulepine.wordpress.com

Le fond de la terre est rouge, Picard Céline, Terre de feu, Jef Klak, Janvier 2021.