Numéro 16 régional

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Le numéro 16 est sorti ! – édito

La France en perdition

L’édito de Christophe Bourbier, 26 janvier 2026, 00h22.

Nous apprenons à l’instant qu’aux états-Unis, Trump a chuté face à l’alliance des guérillas de Black lives matter et des bolchéviques du sénile Bernie Sanders. Un coup dur après le basculement de notre pays dans l’invraisemblable et la folie. Depuis quarante jours, pris d’une ivresse collective, nos compatriotes ont rejoint en masse la fédération opaque et improbable d’universitaires wokistes, d’associations communautaristes et de l’ultragauche écoterroriste. On ignore encore l’identité des leaders. Hier, Moodies a de nouveau rétrogradé la note de la France à E-, et cela semble ne faire ni chaud ni froid aux comités qui enchaînent les mesures démentes.
Ainsi les résidences secondaires ont été réquisitionnées et redistribuées sans que leurs propriétaires légitimes ne soient indemnisés ou même prévenus, et chaque heure qui passe compte son lot d’entreprises nationalisées et livrées à la gestion syndicale. Sans parler du décret de la honte, qui exige le remboursement des dividendes versés aux actionnaires lors des dix dernières années, ou la spectaculaire destruction de toutes les antennes 5G dès le deuxième jour de leur prise du pouvoir. Depuis, les réseaux sociaux, symboles de notre monde moderne et connecté, sont en train d’être remplacés par des bars infestés de saltimbanques et des beuveries de quartiers. Des agitateurs réactionnaires réinstallent même des cabines téléphoniques un peu partout sur le territoire.
Hier, c’était le vote de la construction d’un mur « d’un mètre de hauteur en pierres sèches » long de 2 000 kilomètres, afin, selon le communiqué, de « commémorer les anciennes frontières sur lesquelles sont venus mourir tant de réfugié·es ». À vrai dire, il est souvent difficile de savoir si les annonces proclament de véritables réformes ou des blagues de mauvais goût. Hier lors d’une prise de parole officielle, un délégué a déclaré « le remplacement des bus par des chars à voile », « la tenue des prochaines élections lors de soirées raviolis » et la transformation des 12 000 méthaniseurs de notre pays en « thermes publics » avec « jacuzzis thérapeutiques ». Cette descente aux enfers se poursuit avec l’abject slogan « moins de fusées nazies, plus de navets frits » qui trône désormais sur la tour Eiffel, tandis qu’une statue de douze mètres de haut de Luigi Mangione est en construction sur les Champs-Élysées. En décembre 2024, cet homme avait assassiné de sang froid le PDG de la compagnie d’assurance-santé UnitedHealthcare. L’idolâtrie pour ce meurtrier en dit long sur la barbarie et le fanatisme dans lesquelles s’enfonce notre pays.
Malheureusement, les exactions des comités ont des répercussions bien concrètes pour nos concitoyens. À l’heure où je vous parle, je bois mon dernier verre de vin australien et mon dernier bol de corn-flakes. Les déléguéES viennent d’interdire l’importation de tout produit alimentaire qui ne serait pas déjà produit sur le territoire et la suppression de toutes les marques de l’agro-industrie. Nous nous dirigeons vers un désastre économique, politique, et je dirai même, civilisationnel. Dès à présent, je quitte le pays pour rallier Dubaï où la rédaction commune de BFM et Cnews ont désormais leur siège. D’ici là tenez-bon !