Se battre pour que vive le Planning familial (partout)

La structure qui mène des actions de prévention, d’écoute, d’information et d’orientation depuis plus soixante-dix ans est aujourd’hui face à une situation intenable. Dans la Drôme, sept centres de santé sexuelle gérés par le conseil départemental vont fermer sur les 12 que compte le département, tandis que le Planning voit ses subventions amputées de 20 %. Dans la région Pays-de-la-Loire, la présidente Christelle Morançais (proche d’Édouard Philippe) a supprimé la totalité des subventions allouées au Planning. Comme en Corrèze (lire « Le Planning familial vivra ! » dans notre numéro précédent), les retraits d’agréments se succèdent et empêchent les intervenant·es d’agir auprès des personnes qui en ont le plus besoin. Des mobilisations essaiment partout et le Planning national vient de lancer une campagne de dons à laquelle on vous encourage vivement à participer sur www.don.planning-familial.org.