Le Planning familial vivra !
Cette année, le Planning de Corrèze a dix ans. Pourtant l’heure n’est pas à la fête, car les salarié·es et bénévoles voient leur travail entravé en permanence par les différentes administrations, préfecture en tête, qui s’acharnent à leur couper les vivres. Retour sur un exemple édifiant d’une répression d’État qui ne dit pas son nom.
C’est dans la commune rurale de Peyrelevade que va naître, en 2015, le premier Planning familial de Corrèze. « Avec un petit groupe de bénévoles, on avait fait le constat qu’il n’existait aucune structure sur le plateau de Millevaches qui pouvait répondre aux besoins concernant la santé sexuelle, l’IVG, la contraception ou les questions de violences sexistes et sexuelles », se souvient Mara, conseillère conjugale et familiale et co-fondatrice de cette première antenne corrézienne. « Il fallait aussi un lieu pour parler de féminisme, de comment défendre les droits des femmes et de toutes les personnes sexisées. On a donc pris contact avec le Planning national, on a bossé avec elleux pour élaborer les statuts et on a créé notre asso départementale. » Le territoire du plateau de Millevaches est partagé entre les départements de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne « mais on a choisi la Corrèze, car on a été très bien accueilli·es à Peyrelevade par le conseil municipal qui à l’époque était en train de rénover l’ancien Ehpad pour en faire une maison des associations.». L’implantation de cet espace d’écoute, d’information et d’orientation représente une véritable bouffée d’air, car la situation des femmes (et des minorités de genre) n’est pas au beau fixe dans les campagnes(1). Problèmes de mobilité, d’opportunités professionnelles limitées, de garde d’enfants, d’accès au soins médicaux… la liste est longue. Et pour les victimes de violences (physiques, psychologiques, sexuelles), c’est la double peine, puisqu’elles doivent faire face à des obstacles supplémentaires induits par l’isolement géographique : manque de transports publics, de services dédiés, et d’anonymat. On peut rappeler que si les zones rurales sont occupées par un tiers de la population, elles concentrent pourtant la moitié (47 %) des féminicides. Les pouvoirs publics devraient donc se réjouir de voir des associations comme le Planning s’installer en zone rurale et remplir une véritable mission d’intérêt général, en accompagnant des centaines de personnes par an. Et pourtant, le moins que l’on puisse dire c’est que cela coince.
L’Éducation nationale claque la porte
En 2021, une équipe motivée décide de monter une seconde antenne du Planning dans la ville de Tulle. Violaine, bénévole, se rappelle d’un événement qui a clos une série d’interventions qu’elles proposaient dans un lycée de Brive : « C’était un gros projet. Le directeur était vraiment très motivé pour continuer avec nous à la rentrée suivante, il commençait à rencontrer des situations avec des ados trans, les équipes pédagogiques avaient besoin d’aide sur beaucoup de sujets et pas seulement sur la santé sexuelle. Mais tout a été coupé du jour au lendemain, il ne voulait même plus nous parler… En fait, on a compris plus tard que ce premier projet avait été accepté parce qu’il était passé sous les radars, et quand le Dasen [Directeur académique des services de l’éducation nationale] a su que ce lycée de Brive bossait avec le Planning, ils ont demandé d’arrêter tout de suite. » Le contexte national est électrique cette année-là, une affiche du Planning représentant un homme trans enceint a conduit à une vague de dénigrement sur les réseaux sociaux, un déchaînement de la fachosphère et un lynchage médiatique à l’encontre de l’association. La France vit les premiers relents nauséabonds des attaques « anti-wokisme ».
Toujours en 2022, des membres du Planning de Tulle suivent une formation pour pouvoir animer des cercles de parole pour prévenir les violences, selon le programme psycho-éducatif Prodas(2) et comptent bien proposer des séances dans les écoles de Corrèze. « Ça correspond pas mal au programme MCMA (mon corps, moi et les autres), où l’on s’arrête sur les émotions et les ressentis, on apprend à nommer les parties du corps pour introduire la notion d’intimité, pour pouvoir aborder les violences et détecter les enfants victimes de violences », explique Jeannie, ancienne salariée de l’antenne de Tulle. Mais ces interventions ne vont pas se dérouler comme d’habitude : « On a fini par nous dire que ce ne serait possible que si l’infirmière technique était présente à toutes les séances. C’est la chef des infirmières qui travaille auprès du Dasen », poursuit-elle. À la fin, l’infirmière remet son rapport reconnaissant la qualité des interventions proposées, mais précise qu’elles n’apportent pas de « plus-value » et que dorénavant ces formations seront plutôt dispensées en interne, à savoir par les professeur·es volontaires. En parallèle, le Dasen fait passer le mot aux infirmières scolaires du département pour les dissuader très fortement de travailler avec le Planning.
Après ces séances supervisées, le Planning de Corrèze n’a plus jamais réussi à faire passer aucun projet dans l’Éducation nationale. Violaine constate que ce n’est pas un cas isolé : « On en a parlé au dernier CA confédéral. Il y a une grosse pression nationale autour de la militance du Planning et de son travail d’Evars(3). Les problèmes de flicage autour des interventions scolaires se généralisent, en partie à cause des assos de parents d’élèves comme Parents vigilants ou les Mères louves qui mènent d’énormes campagnes contre l’éducation relationnelle, affective et à la sexualité
à l’école. Donc tout simplement le fait que le Planning défende la prise en compte des oppressions et discriminations dans l’accès aux droits sexuels, que l’on se batte pour l’accès à l’IVG sans délais limites, où que l’on prenne en compte l’autodétermination des personnes, ça nous fait passer pour trop militant·es aux yeux de l’Éducation nationale notamment. »
Une mise au ban
Ce n’est que le début des galères. En 2023, c’est une foule de refus que doit essuyer le Planning. Le financement d’État qui permettait au groupe de Tulle de mettre en place des ateliers et groupes de paroles auprès des personnes migrantes n’est pas renouvelé, sans justification. Puis en avril, la Drajes(4) leur refuse sans motif le fonds de soutien aux associations (FDVA) alors que l’association l’utilisait depuis 2016 pour former des bénévoles. Dans la foulée, cette même institution leur notifie par recommandé la décision de ne pas honorer la dernière année de la convention triannuelle de financement d’un demi-poste Fonjep (fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire). Après un recours gracieux refusé, le Planning de Corrèze dépose une requête au tribunal administratif de Bordeaux, toujours en cours. Toutes ces amputations répétées mettent à mal le budget de l’association, et impactent fortement le groupe de Tulle qui avait beaucoup misé sur les actions dans les écoles : « En 2023 on avait trois intervenantes embauchées à temps partiel et trois autres militantes en formation » nous dit Violaine. En 2024 on a dû stopper tout salariat, et maintenant on essaye de maintenir le groupe de Tulle en mode 100 % bénévole. »
Quant à Jeannie, elle a quitté la Corrèze et a retrouvé un emploi au Planning familial de Marseille : « Je suis partie aussi parce que j’avais simplement besoin de pouvoir faire mon métier sans être bloquée, j’avais envie d’exercer avec un peu de moyens. »
Et le pire reste à venir, puisque les militant·es du Planning commencent à entendre des rumeurs selon lesquelles le préfet songerait à leur retirer un financement lié à leur agrément Evars, pourtant encore valable jusqu’en 2031. Cet acronyme désigne les structures non médicalisées qui ont pour objet d’informer et conseiller en ce qui concerne la contraception et l’avortement et qui luttent contre les violences sexistes. Ce financement est essentiel économiquement (20 430 euros annuels) mais aussi hautement symbolique car le Planning est le seul Evars de Corrèze, et la loi oblige chaque département à en avoir un.
Des décisions prises en toute discrétion
Au long de l’année 2024, ces bruits de couloir sont progressivement confirmés du bout des lèvres par des fonctionnaires qui ne supportent plus l’omerta qui règne autour de la situation du Planning de Corrèze. Et c’est donc sans grande surprise que le préfet notifie le 6 décembre 2024 son refus de renouveler la convention trisanuelle Evars, soit 60 000 euros en moins. Les arguments avancés dans son courrier sont hypocrites : « Il est dit qu’on ne remplit pas un certain nombre de conditions, qu’on ne couvre pas assez le territoire de Corrèze par exemple. Il nous reproche aussi de ne pas assez intervenir dans les écoles, alors que c’est bloqué ! », nous dit Violaine. Les quelques chiffres mobilisés par la préfecture sont isolés de leur contexte, les insuffisances pointées ne sont pas établies, et l’ensemble de l’argumentaire est entaché d’erreurs de droit et d’appréciations, comme le défendra leur avocate, Marion Ogier, dans la requête qu’elle adresse au tribunal administratif de Limoges. La préfecture rétropédale une première fois (car son dossier n’est pas complet), permettant au Planning d’obtenir une victoire d’étape et une indemnisation de l’État pour les frais engagés. Mais le préfet s’obstine et réitère son intention de ne pas renouveler la convention pour les années à venir. Aucun dialogue entre les deux parties n’est possible, malgré le changement de préfet en février 2025. Par ailleurs, l’opacité reste totale sur la manière dont l’attribution des subventions sont débattues et votées, la préfecture faisant valoir son pouvoir discrétionnaire en la matière.
Cerise sur le gâteau, les militant·es du Planning apprennent récemment que la préfecture manigançait depuis un moment d’agréer Evars une autre structure basée à Brive « La Maison de soi·e », mettant bien malgré elles les deux associations en concurrence. « C’est une structure qui répond aux questions de violence, qui met les femmes à l’abri. Ils ont du personnel médical, des psys. C’est très bien mais ce n’est pas exactement le même boulot que le Planning. Et surtout c’est sur Brive, c’est super excentré. Comment vont-elles intervenir sur Ussel , Bort-les-Orgues, et tous ces endroits qui sont à deux heures de chez elles ? » questionne Violaine. Car malgré les accusations du préfet, le Planning est le seul à sillonner le territoire et à faire des permanences rurales, grâce à un camion aménagé et à la mise à disposition régulière de locaux par les communes, « Plus on éloigne les endroits où les personnes peuvent venir demander des informations, de l’aide et du soutien, moins elles vont y aller, car c’est déjà difficile de le faire. Alors si en plus c’est loin, cela peut provoquer une réelle mise en danger des personnes », réagit Mara. La décision du préfet de transférer l’intégralité du financement Evars montre une volonté claire de neutraliser les actions du Planning, car il est tout à fait possible (et même très courant) pour un département d’avoir plusieurs Evars.
Un territoire passé au crible
Derrière les arguments fallacieux avancés par la préfecture se cache (à peine) le vrai dessein qui anime l’appareil d’État : contrôler le tissu associatif et les individus qui le composent. Et puisque les pouvoirs préfectoraux ont été considérablement renforcés avec la déconcentration des services de l’État (cf ci-contre), les associations comme le Planning familial sont dorénavant évaluées non plus à l’aune de la pertinence de leur projet pour les habitant·es et le territoire mais selon les prises de positions politiques de leurs membres, réelles ou supposées. Ce climat de suspicion est encore plus exacerbé dans le Limousin, considéré par les services de renseignement et de l’antiterrorisme comme un vivier de « l’ultra-gauche ». Une aubaine qui permet de déployer des politiques de surveillance et de répression, envers les individus et les collectifs qui pourraient s’opposer politiquement ou qui ont une logique militante. Ces dernières années, nombre d’associations actives du Limousin (médias, collectifs artistiques, assos environnementales, etc.) ont vu leurs subventions disparaître ou diminuer drastiquement sans justification : Télé Millevaches, le Constance social club, La Trousse corrézienne, IPNS, Médication Time, le Battement d’ailes… La liste est loin d’être exhaustive. Sous cette pression permanente, les associations doivent composer et le Planning familial ne fait pas exception : « Une fonctionnaire nous prévenait dès 2022 que ce serait mieux si certains noms n’apparaissaient pas dans notre conseil d’administration », nous dit Violaine.
Le Planning familial de Corrèze semble donc pris en dans un étau. D’un coté, il doit affronter une répression qui le cible parce que faisant partie du maillage associatif local ; de l’autre il subit les conséquences de pressions nationales, idéologiques et économiques. Mara explique : « Je suis à la fédération régionale et je vois qu’il y a plein de choses qui sont remises en question, les nouveaux critères d’attribution des subventions posent des termes et des attentes qui mettent la prévention et la question de l’éducation sexuelle un peu à l’index, par exemple au bénéfice de l’éducation au sport ou des choses comme ça : comme s’il fallait choisir ! »
En attendant, même si les financements ne rentrent plus dans la caisse, et malgré l’énergie supplémentaire que les salarié·es et les bénévoles du Planning doivent fournir pour se défendre en permanence, iels continuent à assurer leurs missions pour accompagner au mieux les habitant·es de ces territoires isolés. Et à organiser des événements fédérateurs, comme le 23 et 24 novembre dernier où trois cents personnes se sont retrouvées à Peyrelevade pour un « week-end de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ». Au programme : des ateliers de collage, de gravure, une exposition d’artistes locales, et le samedi soir iels étaient nombreux·ses à monter sur scène pour présenter leur « goguettes », des reprises chansons connues dont les paroles ont été réécrites pour aborder la thématique du festival.
Les plannings familiaux sont des structures de proximité indispensables pour tous et toutes, de l’école primaire jusqu’au grand âge, à la ville et encore plus dans les endroits où des alternatives sont absentes. La répression insidieuse qui s’abat aujourd’hui sur l’antenne corrèzienne est un parfait exemple des moyens que peut déployer l’État pour faire disparaître à petit feu les associations jugées importunes. Le 9 avril, le tribunal administratif a décidé de rejeter la requête en référé contre la non-reconduction du financement Evars. Le tribunal ne reconnaît pas le caractère d’urgence de la situation, et l’association doit maintenant attendre le jugement sur le fond, dans des délais inconnus.
Pour soutenir le Planning familial de Corrèze, vous pouvez adhérer ou faire un don
www.planning-familial.org/fr/le-planning-familial-de-correze-19
Une pétition devrait être lancée dans les prochains jours, ouvrez l’œil ! Un appel à témoignage va également être lancé sur la thématique « Grâce au Planning, j’ai pu… ».
Texte : Chispa / Photo : Lise
Encadré : Des préfectures toutes-puissantes
En 2007, Sarkozy enclenche une discrète réforme de l’administration territoriale de l’État, qui entraîne la création de nouveaux « regroupement de services », les Directions départementales interministérielles. En 2020, un nouveau décret tout aussi confidentiel, va placer ces DDI sous l’autorité directe du ministère de l’Intérieur. En août 2021, la loi dite « séparatisme » ajoute encore deux mesures phares pour contraindre le monde associatif. La première est la possibilité étendue de dissolution, et la seconde est le Contrat d’engagement républicain (CER). On assiste à un vrai virage autoritaire, dans lequel les préfectures ont le pouvoir de contraindre financièrement les associations, mais aussi de les surveiller étroitement. Jean-Baptiste Jobard, co-fondateur de l’Observatoire des libertés associatives, explique : « Pour tout type d’aide monétaire ou matérielle, les associations doivent maintenant signer un CER dans lequel elles s’engagent à respecter les engagements républicains, comme si elles étaient suspectes a priori de ne pas les respecter […]. On est entrés dans une autre phase de répression, ou en tout cas d’une tentative du pouvoir d’avoir un monde associatif qui se tient sage, et qui ne sont qu’exécutants de politiques publiques qui souvent sont décidés sans lui. »
Dans le reportage « Des assos qui se tiennent sages », sur Télémillevaches, février 2025
1: C’est même le Sénat qui le dit dans son rapport « Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l’égalité », du 14 octobre 2021 au nom de la délégation aux droits des femmes.
2: Programme de développement affectif et social : programme précoce de prévention et de promotion de la santé mentale des enfants et des adolescent·e·s en milieu scolaire.
3: Espace de vie affective, relationnelle et sexuelle
4: Direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports
BREVES.
DRÔME
Le département sabre dans le budget de santé sexuelle
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question », disait Simone de Beauvoir. On aurait préféré qu’elle se trompe ! Mais non, puisque le Département de la Drôme a annoncé début mars la fermeture de sept centres de santé sexuelle (CSS) dans les villes et villages de Pierrelatte, Die, Hauterives, Livron, Saint-Jean-en-Royans, Valence et Portes-Lès-Valence. Ainsi qu’une baisse de 20 % de la subvention accordée au Planning familial et aux hôpitaux gérant ces centres. Des centaines de personnes majeures et mineures pourraient ne plus être pris·es en charge. Dans un communiqué cinglant, la CGT dénonce la volonté du Département de renvoyer les habitant·es vers les laboratoires et les pharmacies : « Le fait de renvoyer à des structures privées, lucratives, qui n’établissent que des actes, montre la méconnaissance et l’absence de considération des élu·es de la majorité pour le travail des CSS et du Planning familial ». Les antennes médicalisées proposent des consultations médicales, tests de grossesse, dépistage d’infections sexuellement transmissibles et IVG médicamenteuses, tandis que tous les centres sont un important lieu d’écoute et d’ informations sur la sexualité mais aussi sur les violences. Dans la Drôme, la plupart des centres concernés par la fermeture se trouvent en zone rurale, où il est beaucoup plus difficile de trouver une solution de remplacement. Cette décision rendra encore plus vulnérable les mineures, pour qui la seule solution sera d’aller chercher une contraception d’urgence à la pharmacie du village (s’il en existe une) ou de consulter son médecin de famille.
Rappelons qu’au Planning, les consultations médicales, les examens, les traitements IST, les contraceptifs, sont gratuits pour les mineur·es et les personnes sans sécurité sociale. Et que les entretiens le sont pour tous et toutes, avec possibilité d’anonymat. Ces espaces primordiaux sont aujourd’hui menacés. Des centaines de manifestant.es se sont retrouvés le 25 mars à Die, et le 28 mars à Valence devant le Conseil départemental. Une pétition tourne sur www.change.org.
Et ce n’est que le début !
Petite annonce : IVG hors- Circuit
Pour une recherche en sociologie, je m’intéresse aux personnes qui ont expérimenté un avortement hors-circuit. Que ce soit choisi ou contraint, j’aimerais comprendre pourquoi et comment, de nos
jours, certaines avortent en dehors des cadres médicaux et légaux classiques. Si vous êtes intéressée, je serais ravie d’écouter votre histoire. Votre témoignage sera recueilli avec vos exigences d’anonymisation, rien ne sera retenu sans votre accord.
Quel que soit votre lieu de résidence, nous pouvons échanger en face à face ou par écrit, je m’adapterai à la méthode la plus facile pour vous. Pour organiser une rencontre ou avoir plus de
précisions sur mon travail, vous pouvez me contacter par mail : margaux@ntymail.com
A bientôt j’espère.
Margaux
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