Répression. Darmanin supprime des opposant·es
Ces dernières années, le pouvoir macroniste enchaîne les tentatives de dissolutions arbitraires. Après les associations musulmanes comme le CCIF, les groupes antifascistes comme le GALE à Lyon, les écologistes des Soulèvements de la terre, les collectifs pro-palestiniens comme les toulousain·es de Palestine Vaincra, les anticapitalistes du Bloc lorrain, le média Nantes révoltée, voici la dissolution annoncée du collectif anti-répression Défense collective, à Rennes. Celle-ci était déjà dans les tuyaux de l’infâme Darmanin, et la manifestation contre la loi immigration du 25 janvier à Rennes lui a donné l’occasion de la concrétiser. Écœurés par un texte qui venait d’introduire la préférence nationale dans le droit français, des centaines de manifestant·es s’affrontent alors avec la police, incendient une banque et pillent quelques magasins. Une répression fascisante succède au vote de cette loi raciste : le préfet qualifie les manifestants de « terroristes » et le ministre de l’intérieur dissous la Défense collective à qui il attribue les débordements.
