Pas d’armes pour Israël
Début juin, les dockers de Fos-sur-Mer ont empêché le chargement d’armes à destination d’Haïfa. Leurs camarades du port de Gênes ont réalisé un rassemblement au cas où les Marseillais échoueraient, mais le navire est reparti sans les pièces pour fusils mitrailleurs d’Eurolinks et les tubes de canon d’Aubert et Duval, une société auvergnate qui profite des commandes d’armement de ces deux dernières années. Les dockers de la CGT « ne veulent pas être complices de massacres, de pertes de vies humaines. » D’autres actions contre les livraisons d’armes vers Israël ont déjà eu lieu à Oakland, Gibraltar et Tanger, où les travailleur·euses des ports comme la population refusent d’être complices d’un génocide.