Numéro 13 régional

Les néo-fascistes en embuscade

Lecteurs, lectrices, nous vous conseillé de lire ce court texte avant tout : https://lempaille.fr/lultra-droite-toute-en-nuances

Ils sont bêtes, peu nombreux mais dangereux. De Bordeaux à Montpellier et de Toulouse à Clermont, des groupuscules sont actifs dans toute la région et s’implantent dans des villes moyennes jusqu’ici épargnées, telles Albi ou Carcassonne. Surfant sur la fascisation du débat public, ils s’imaginent partir en croisade pour défendre « leur » civilisation.

Des manifestations attaquées par une bande de nervis encagoulés, des agressions de féministes ou de syndicalistes, des slogans racistes et haineux, jusqu’à des meurtres ou des projets d’attentats : pas un mois ne se passe sans un coup d’éclat de l’extrême droite. Certes, c’est sa composante électoraliste et majoritaire, le RN, qui est sans doute la plus dangereuse politiquement aujourd’hui. Mais l’éclosion de nouveaux groupuscules violents aux quatre coins du pays, ajouté à des réseaux anciens et à la nouvelle dynamique impulsée par Zemmour, mérite qu’on surveille de près cette nébuleuse.

Miliciens, nazis, identitaires

En mai 2023, ils étaient plus de 500 néofascistes défilant à Paris derrière des croix celtiques. En janvier dernier, un millier de crânes rasés faisaient le salut nazi, en ordre militaire, pour leur rassecblement annuel à Rome auquel ont participé des français, dont des membres de Clermont non Conforme et de Novelum Carcassonne. Ils font parti des 3300 militants d’ultra-droite comptabilisés par les Renseignements. Selon StreetPress, 150 groupes violents d’extrême droite seraient actifs en France, et sur le Telegram néo-nazi Ouest Casual, une vingtaine d’entre eux font état de leurs actions coup de poing à des milliers d’abonné·es.

Souvent, un écran de fumée folklorique caractérise ce genre de groupuscules : ils se mettent en scène lors d’une randonnée en montagne, organisent une fête du cochon, se retrouvent pour des prières collectives ou des entraînements de boxe, et organisent une récupération systématique des traditions et coutumes locales. Derrière ce vernis scoutiste, franchouillard et religieux, ils vouent pour la plupart un culte à la virilité, à la race blanche et développent une haine obsessive des musulmans, du « wokisme », des militant·es LGBTQIA+ et des féministes. La présence de leaders souvent violents et déjà condamnés pour agressions est récurrente, ainsi qu’un surinvestissement sur les réseaux sociaux, des actions en mode coup d’éclat pour palier à leur faiblesse numérique, et pour presque tous, un engagement à géométrie variable pour Zemmour et son mouvement Reconquête.

Languedoc-Roussillon, face sombre

C’est l’un des groupes d’extrême-droite les plus violents de France. Depuis 2011, La Ligue du Midi sévit autour de Montpellier. Tenu par la famille Roudier, auparavant au Bloc identitaire, ils ont participé au commando venu tabasser et déloger les étudiant·es grévistes qui occupaient la fac de droit, en mars 2018. Le fils Roudier n’a pas moins de dix condamnations pour agressions contre des personnes d’origine maghrébine ou des gauchistes, et son frère a pris deux ans ferme pour avoir poignardé un antifasciste. Parmi ses membres on compte aussi Michel Lajoye, ancien militaire incarcéré 20 ans pour avoir placé une bombe dans un café fréquenté par des maghrébins. Ils sont proches de la Manif pour tous, de l’Action française (AF), et soutiennent Zemmour. Lors de plusieurs élections locales et nationales auxquelles ils se sont présentés, la ligue a réalisé des scores ridicules, entre 0 et 2 %.

Aux côtés de cette ligue, on trouve Les Jeunes d’Oc (anciens de Générations identitaires – GI), la Jeunesse Saint Roch (JSR, qui fait suite à la dissolution de Bastion Social), la Cocarde étudiante (syndicat d’extrême droite) et l’AF. On peut également mentionner les militants de Génération Zemmour (GZ) ou la création récente de l’Active Club Occitanie, qui rassemble des membres de divers groupes. Selon le journaliste Ricardo Parreira, « les groupuscules fascistes cherchent à imposer leur présence, et plusieurs cas d’agressions de « gauchos » dans les rues, dans les universités, lors des manifestations, contre les élus et dans les lieux associatifs de Montpellier ont été constatés et pour une partie même revendiqués par ces fascistes sur les réseaux sociaux. »

À ce tableau s’est ajouté le nouveau « Bloc montpelliérain », à l’origine des violences commises à l’encontre de plusieurs personnes – dont plusieurs journalistes – le 26 janvier, lors d’une manifestation des agriculteurs. Riccardo Parreira explique que ce groupe « trouve son idéologie dans le fascisme italien, d’où leur logo, un éclair blanc sur fond bleu reprenant l’iconographie des fascistes italiens du Blocco Studentesco. Au moins une partie de leurs membres n’hésitent pas à faire des saluts nazis et de Kühnen (1) lors de leurs photos et vidéos de propagande ». Comme partout, une partie de ces groupes soutient Zemmour.

À Carcassonne, Novelum est apparu en 2022. Selon le Collectif de lutte anti-fasciste carcassonnais (CLAC), « il, s’agit d’un groupe d’environ 15 personnes qui multiplie les affichages provocateurs appelant à la haine des étrangers, des réfugiés, des LGBTQIA+, etc. Ils rebondissent aussi sur l’actualité la plus tragique, du moment qu’elle sert leur rhétorique xénophobe, comme les affaires Lola et Thomas, ou les manifestations d’agriculteurs. » Ils s’assument comme nationalistes-révolutionnaires, mais puisent volontiers dans la culture locale et l’Occitan, comme les identitaires, reprenant même le Volèm viure al païs. Leur symbole les résume bien : une croix occitane, une croix celtique et une croix de jésus, avec un mouton au béret qui part en croisade d’un air méchant. D’après le CLAC, « le noyau dur rassemble principalement des militaires » qui proviennent notamment de la caserne du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine, située dans le centre. Leur leader, Louis Fernandez, ne provient pas de la caserne locale mais a fait ses classes dans le gang fasciste « Atalante » au Québec en 2020. Il fut condamné à 15 mois de prison puis renvoyé en France, pour avoir agressé violemment un antifasciste.

Et voilà qu’émerge un nouveau groupuscule près de Perpignan, « Unité Sud », qui s’est même permis d’ouvrir un local «  identitaire  », le 7.59, en banlieue de la cité catalane. Mais pour le moment, hormis des appels à la guerre civile, cette poignée d’excités est encore relativement inoffensive.

Racaille fasciste en Midi-Pyrénées

À Toulouse, « Furie française » a pris le relais de GI en 2021. Avec la Cocarde étudiante ou l’Action française, ce groupuscule est impliqué dans plusieurs agressions, dont des attaques contre des manifestations de Gilets Jaunes ou celles qui s’opposaient au pass sanitaire, en septembre 2021. Plus récemment, une section du mouvement national Argos s’est officialisée. Ce sont principalement des membres de Furie Française, toujours dans la même veine radicale des identitaires. En témoigne leur dernier slogan hystérique : « Racaille, émeutes, chaos : prépare-toi, autodéfense ! » Selon le Collectif populaire contre l’extrême-droite, son arrivée a fait évoluer les mots d’ordre : « On constate une certaine disparition du mot « identitaire », remplacé par des appels plus larges à toute la jeunesse d’extrême droite et des tentatives de récupération de slogans comme « autodéfense populaire ». Il y a tout un discours anti-technologie, anti-modernité, très survivaliste qui se développe aussi ».

Quant à l’UNI (mouvement étudiant d’extrême droite) et à la section locale de GZ, comme le RN, ils peuvent compter sur les militants de ces groupes pour faire des collages ou assurer la sécurité de leurs événements. Citons aussi les intégristes de Civitas, moins actifs, et les hooligans néo-nazis historiques de Camside Tolosa, moins présents sur le terrain politique.

D’après l’Action antifasciste Tolosa (AFA), il faut compter aussi sur « des groupes informels qui s’organisent principalement en virtuel via des boucles Telegram ouvertement néo-nazies », et la présence des cercles de conférences, comme le Cercle des Capitouls ou Comunautat occitana, souvent proches des milieux cathos intégristes et des identitaires. Pour le Collectif populaire contre l’extrême droite, il est notable que « l’arrivée de Reconquête a clairement amené un rapprochement entre identitaires et orgas plus « molles », avec des appels à rassemblement communs. » Ainsi une centaine de personnes s’étaient donné rendez-vous en novembre place du Salin pour tenter d’instrumentaliser la mort du jeune Thomas en Isère. « Ils ont peiné à réunir140 personnes en brassant très large et en poliçant le discours au maximum ». En réalité selon eux, « à Toulouse les fachos ont plutôt du mal à grossir leurs rangs. Ils savent qu’ils n’ont pas le rapport de force et c’est assez rare qu’ils rentrent dans la confrontation ces derniers temps » L’AFA estime ainsi « qu’ils peuvent atteindre une trentaine d’individus prêts à l’action en regroupant toutes leurs forces, quand il ne s’agit pas de coups d’éclats où ils font appel au réseau de toute la région ». Ainsi l’attaque d’une manif toulousaine en septembre 2020 a été possible en rassemblant les identitaires de Toulouse et d’Albi, mais aussi « en activant le réseau régional du service d’ordre hérité des manifs pour tous, mélange d’identitaires et Civitas, de Bordeaux et Montpellier notamment ». Il leur a donc fallu brasser toute la région pour réunir quarante gars et quelques barres de fer.

À Albi, on retrouve les fidèles compagnons de Furie française, avec Patria Albigès. Son porte-parole, Lorenzo Bodino, a été condamné en avril 2023 à huit mois de prison avec sursis pour l’agression de deux étudiants cégétistes, gazés et roués de coups dans le centre-ville. En s’unissant avec le RN local, ces identitaires sont aussi parvenus à faire annuler la création d’un Centre d’accueil de demandeurs d’asile à Réalmont, avec notamment des affiches proclamant « Accueil de migrants : risque de se faire poignarder ». En décembre 2023, trois militants du groupuscule, dont le fils du député RN du Tarn Frédéric Cabrolier, étaient condamnés à trois mois avec sursis pour provocation à la haine raciale, lors d’une action anti-migrants dans les parcs de la ville, suivant l’attaque au couteau d’Annecy. Depuis, ces ennuis judiciaires semblent les mettre en sourdine. Pourvu que ça dure.

Le « fief » bordelais

En Nouvelle-Aquitaine, l’activité des néo-fascistes se concentre surtout à Bordeaux : depuis la dissolution de Bordeaux nationaliste, c’est la Bastide Bordelaise qui reprend le flambeau. Selon l’Organisation Antifasciste Bordelaise (OAB), elle est composée d’un noyau d’une vingtaine de membres actifs et autant de sympathisants, autour de leur local Le Menhir. « Elle rassemble en vrac des anciens de Génération Zemmour, Bordeaux nationaliste, l’Action Française, mais également des membres de l’UNI. » L’OAB insiste sur « le très jeune âge d’une partie des militants, avec une majorité qui a entre 16 et 25 ans », alors que jusqu’à présent, « les premiers pas de militants se faisaient souvent dans des groupes moins « radicaux » dans leurs modes d’actions tels que l’AF ou des groupes étudiants (UNI, Cocarde) avant de rejoindre pour certains le groupuscule néo-fasciste aux modes d’actions violents de leur ville ».

Parmi les leaders de La Bastide, derrière le fondateur et ancien de la branche jeunesse du FN Thomas Bégué, on retrouve Tristan Arnaud, ancien de Bastion social à Clermont-Ferrand et condamné à un an ferme en 2018 pour agression violente, ainsi qu’un certain Yanis L., militant GZ condamné de multiples fois et se revendiquant lui-même comme fasciste. Son procès en 2023 pour agression de la marche des fiertés avec d’autres camarades a été reporté. En juin 2022, la bande fait le buzz avec une sortie nocturne dans le quartier Saint Michel ponctuée d’agressions et de saluts nazis, pour laquelle six d’entre eux seront condamnés à deux ans ferme. S’en suivront différentes opérations d’intimidation contre le Planning familial ou des associations d’aide aux migrants. Mais selon l’OAB, « après une période de développement et de dynamique en termes de recrutement, d’activité et de visibilité, ils sont depuis quelques mois moins actifs. »

À Valence, Clermont et ailleurs

On pourrait évoquer aussi les nervis actifs en Drôme-Ardèche, avec Némésis (militantes anti-féministes et racistes), l’Action française ou encore Valence patriote, issu de GI. Quand ils ne font pas le coup de poing contre des manifestant·es féministes, comme en novembre 2021, ces derniers roulent pour Zemmour – leur leader appartenant à GZ. Ils sont parvenus en octobre dernier à réunir une centaine de personnes en surfant sur le meurtre de la jeune Lola.

À Clermont-Ferrand, le saccage du local de Bastion social par deux fois en 2018 par la « Cellule antifasciste révolutionnaire d’Auvergne » n’est pas venu à bout des têtes brunes. Les antifascistes ont toujours du fer à retordre, avec le nouveau « Clermont non-conforme » qui rassemble les énergies néo-fascistes, plutôt dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire avec, selon le site Mediacoop, des anciens du Bastion social, de Clermont-Ferrand nationaliste et de Bordeaux nationaliste, ainsi que l’implication de jeunes responsables du RN de la jeunesse (RNJ) de la Cocarde et de l’AF.

Au-delà de ces territoires où les néo-fascistes sont très actifs, des agressions et intimidations régulières ont lieu dans tous les départements, via des petits groupes organisés de manière informelle ou via les antennes de l’AF, Civitas et de militants du RN ou de GZ. Ainsi à Tarbes en juin 2021, des personnes manifestant contre l’extrême droite sont agressés. À Agen en janvier 2022, une boucherie halal est incendiée et marquée de croix gammée. À Rabastens, en mars 2022, un libraire est victime d’une agression raciste. À Foix en mars dernier, une boulangerie tenue par des Tunisiens a été attaquée et taguée en pleine nuit. À Auch, la mosquée avait déjà subit un incendie criminel en 2015, et de nouvelles dégradations et tags néo-fascistes ont eu lieu en juillet 2023, illustrant, selon le collectif Gers Antifa, « une montée des groupes catholiques intégristes, surtout dans le nord du département ». Dans le Savès, au sud-ouest de Toulouse, c’est une mobilisation très raciste et médiatisée qui s’est opposé au projet de Centre de préparation au retour à Saint-Lys, avec le RN et Reconquête, épaulés par des journalistes de Valeurs Actuelles. Les zemmouristes locaux s’attaquent aussi pour la deuxième année au festival féministe les Semeuses de Poucharramet, criant au « wokisme ». Citons encore la nouvelle librairie ouverte en 2021 au Puy-en-Velay, « Les Arts Enracinés », qui sert de rassemblement pour l’AF, Jeune Nation ou d’autres groupuscules, et peut évidemment être le point de départ pour des actions racistes ou violentes.

Effet de loupe ?

Arrivés ici, vous pourriez nous reprocher d’avoir réalisé une belle publicité pour quelques néo-fascistes aux effectifs groupusculaires, et voués à le rester. Mais si aujourd’hui le rapport de force est en faveur du camp antifasciste, que ce soit en Occitanie ou en Nouvelle Aquitaine, au vu du climat politique et du poids électoral du RN et de Reconquête, ces bandes de nazis sont à surveiller de près. D’après le Collectif populaire contre l’extrême droite de Toulouse, « il est toujours très important de prendre au sérieux les tentatives d’implantation de l’extrême droite, même minimes, car cela représente toujours un danger et une menace pour les personnes racisées et LGBTQIA+ notamment. Il suffit d’un groupe de quelques fachos qui parvient à s’installer sans rencontrer de résistance pour pouvoir instaurer la peur et le doute dans la vie quotidienne des personnes concernées par ces agressions ». Cela est d’autant plus vrai dans des petites villes comme Carcassonne où, selon le CLAC, « on se croise plus facilement que dans les métropoles, leur présence peut vite être ressentie comme oppressante ».

Même en l’absence de groupuscules néo-fascistes organisés, selon le collectif Savès antifasciste, « il ne faut pas sous-estimer l’importance de tenir une parole de gauche et libertaire dans un territoire où l’extrême-droite est majoritaire, notamment aux élections. À Saint-Lys, le fait de dénoncer le discours anti-migrant·es plutôt que de laisser les personnes qui le tenaient se cacher derrière de l’apolitisme a pu repolitiser l’événement ». En Ariège, la Coordination unitaire contre les idées d’extrême droite rappelle qu’au delà de ces groupuscules organisés, « la diffusion d’idéologie d’extrême-droite à travers la population et les institutions se traduit par une légitimation de discours racistes, xénophobes, masculinistes, etc. » Elle constate aussi que de plus en plus souvent, « des gens ou des institutions ont tendance à céder face à la pression idéologique. On peut prendre l’exemple de notre festival annuel [l’Antifafest], que plusieurs mairies « de gauche » ont préféré refuser d’organiser, pour ne pas effaroucher l’électorat d’extrême-droite ». D’où l’importance selon eux de « l’articulation politique entre une analyse du fascisme « pur et dur« , de la fascisation comme phénomène diffus, et la mise en cause des conditions qui permettent ce fascisme comme cette fascisation, c’est-à-dire, en un mot, le capitalisme. » C’est un discours qui revient chez les autres collectifs antifascistes. Ainsi l’OAB précise qu’ils et elles souhaitent « être présents sur tous les terrains de lutte, dans les universités, dans la rue, sur les murs, dans les concerts ou dans des événements culturels », tout comme le Collectif toulousain qui insiste sur « la question de l’écologie, qui est essentielle aujourd’hui et que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser à l’extrême droite. Cela se passe notamment à travers la ZAD contre le projet d’autoroute A69 dans laquelle nous nous sommes rendu·es régulièrement. »

Finalement, l’AFA Tolosa estime que ce travail de vigilance contre l’extrême droite « ne doit pas revenir qu’à nous antifas mais aussi à toute la société civile et particulièrement aux personnes concernées du fait de ce qu’elles représentent pour les fafs. » Entendre le « Siamo tutti antifascisti » dans les cortèges de toutes nos luttes va donc dans le bon sens, sans être suffisant !

1 : Salut à trois doigts, paume vers l’avant, pour imiter le salut nazi interdit. À propos des gestes, slogans et symboles d’extrême droite, relire l’interview de Ricardo Parreira, qui a créé le site www.indextreme.fr, dans « La jeunesse emmerde la croix celtique », l’Empaillé n°11.

NB : Un grand merci à tous les collectifs antifascistes cités pour leur participation.

NDLR : Les militants néo-fascistes sont en très grande majorité des hommes blancs, d’où l’absence de féminisation pour les qualifier.

 

Des anti-fascistes près de chez vous

Bordeaux : L’Organisation antifasciste bordelaise (OAB) / Bayonne : l’IPEH antifaxistan / Haute Garonne : Savès antifasciste – AFA Tolosa – Culture des luttes – Collectif populaire contre l’extrême Droite / Ariège : Coordination unitaire contre les idées d’extrême droite / Tarn : Collectif Antifasciste Tarnais – Castres antifasciste / Agen : AFALG (Alliance Antifasciste Lot et Garonne) / Montpellier : Groupe autonome antifasciste révolutionnaire de Montpellier (GARAM) – La Jeune garde / Gers : Gers antifa et Gasconha Antifascista / Carcassonne : le CLAC / Clermont : Red wolf – AFA Clermont / Drôme-Ardèche : Action Collective Antifasciste Valence / Pyrénées Atlantiques : AFA Pau / Puy-en-Velay : le RAFAHL (Réseau antifasciste de Haute Loire) / Alès : Furious Monkeyz.

À ces groupes antifascistes s’ajoutent les intersyndicales ou les collectifs d’organisations : le Comité de Vigilance Antifasciste 66, les collectifs Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes (notamment VISA09, VISA 81, et VISA 66), le Collectif contre les idées d’extrême droite de Carcassonne, le Collectif de lutte contre les extrêmes-droites du Puy-de-Dôme, et sûrement d’autres qui sont passés sous nos radars. Ajoutons enfin le collectif de La Horde à Paris, dont le site est une bonne mine d’info sur l’anti-fascisme (www.lahorde.samizdat.net).

NB : La liste est non exhaustive !

Texte : Emile Progeault / Illustrations : N.Tagliatelles